En tant qu’artiste plasticienne, tout ce qui touche aux techniques de communication et de marketing m’ont depuis longtemps intéressées au niveau de ma promotion artistique.
Je dois avouer que j’ai eu beaucoup de chance avec mon manager qui s’occupe de moi depuis 2004. Il a fait un travail énorme pour me créer un fichier de contacts dans le monde entier (+/- 4.000 adresses emails de personnes qui s’intéressent aux arts africains actuels, surtout dans la francophonie pour l’instant).
A 80%, il a trouvé tous ces contacts sur les nombreux sites de la toile mondiale. Cela a été un travail de «fourmi», pendant cinq ans, dans la recherche et l’encodage des différentes informations. Mais, je peux affirmer que ce fichier est devenu une véritable «arme de combat» dans ma communication. De plus, il est quotidiennement mis à jour.
Il a également participé, avec la grande aide de mon webmaster, à la création (en novembre 2007) de mon site web qui vient de dépasser les 100.000 visites. Ce site est considéré par beaucoup pour avoir une bonne ergonomie et un graphisme simple mais agréable (trop de sites ont parfois un fonctionnement fastidieux et ne sont pas dynamiques).
Je suis aussi référencée sur +/- 170 sites, ce qui développent beaucoup la visibilité et le retour vers mon site grâce aux liens.
Avec l’Internet, nous vivons une véritable révolution médiatique. Avec une bonne organisation et un bon suivi, ont peut vraiment se faire connaître internationalement en quelques années.
Depuis toujours, j’ai incité mes collègues artistes africains à également se servir de ce nouveau moyen et à créer leur propre site (ou d’être dans un premier temps sur un blog). Nous devons absolument nous servir beaucoup plus de cette chance que nous offre l’informatique pour sortir de notre état d’isolement. En protestant également contre nos gouvernements qui ont souvent pris un grand retard avec l’installation de l’ADSL sur le continent. Mais cela est entrain de changer progressivement.
Au plaisir d’avoir vos réactions et vos exemples personnels.
Bien à vous,
Rhode Bath-Schéba Makoumbou
NB. Evidemment, ce n’est pas seulement cela qui rend possible une bonne carrière artistique. Il faut avant tout avoir une création assez originale et particulière (que l’on aime ou que l’on n’aime pas sur le plan esthétique) qui attire l’attention et surtout beaucoup travailler.
Rhode Bath-Schéba Makoumbou
Bruxelles, mai 2010
*Sélectionnées aléatoirement parmi 147 peintures et 177 sculptures.